Pour les spécialistes de mesure et de la topographie, l’utilisation d’un géoradar est indispensable. C’est l’outil par excellence requis pour creuser en toute sécurité en établissant des marques avant le début d’une construction. Utiliser un radar de sol permet de réduire le taux d’exposition des salariés et des populations environnantes à des accidents de chantiers. Pour procéder à des investigations complémentaires sans fouille, il est important de maîtriser le fonctionnement et le mode d’utilisation d’un géoradar.
Le géoradar, qu’est-ce que c’est ?
Le géoradar est aussi appelé radar à pénétration de sol (RPS), qui signifie en anglais Ground Penetrating Radar (GPR). C’est un instrument utilisé en géosciences pour détecter et analyser les cavités, les étendues d’eau et les terrains. Selon la fréquence de son utilisation et son importance dans vos travaux, vous pouvez opter pour l’achat ou location d’un georadar. Simple et performant, cet appareil reflète une technologie représentant une véritable évolution dans la connaissance de la structure du sol.
Mode de fonctionnement d’un géoradar
Pour connaître la structure de la couche géologique du sol à grande résolution, le géoradar est l’outil recommandé. C’est un dispositif utilisé par les géophysiciens qui fonctionne avec des ondes électromagnétiques de haute fréquence. En pénétrant le sol, le radar à bandes ultra-larges détecte tout changement des propriétés électriques dans la structure du sol.
Principe
Pour sonder un sol, le radar à pénétration de sol doit être déplacé lentement au-dessus de la surface à étudier. Le faisceau du radar balaie une couche plus ou moins épaisse sous le sol pour atteindre plus de 10 mètres sous terre. Il détecte ainsi la position, la profondeur, la conductivité, la densité et la permissivité des objets enfouis. Avec les deux catégories de géoradar, vous pouvez choisir entre :
- les radars à signal pulsé : émission d’une série d’impulsions pour capter les échos du sous-sol ;
- les radars à onde entretenue : transmission d’ondes continues modulées avec décalage en fréquence (signal émis et écho).
Utilisation
Le choix d’achat ou de location d’un géoradar dépend de son utilisation, car c’est un appareil qui sert :
- à cartographier et à analyser les couches du sol : niveau de la nappe phréatique, l’existence des couches sédimentaires ou des failles géologiques, etc. ;
- à être associé avec d’autres méthodes géophysiques (essais sismiques, mesure de résistivité et de conductivité électromagnétique, …) pour réduire les incertitudes lors de l’évaluation d’un site ;
- à localiser des objets avant de creuser (chantier, archéologie, service policier) ;
- à rechercher des objets enfouis ou des pertes de contaminants ;
- à être placé dans une voiture, sous un hélicoptère, un satellite ou un avion ;
Les domaines d’application du géoradar
Développé dans les années 1970, le géoradar est une technique peu coûteuse et facile à utiliser avec un rayonnement inoffensif. C’est un outil très convoité dans plusieurs domaines, surtout :
- en archéologie et en ingénierie ;
- en études environnementales et géologiques ;
- en travaux publics et bâtiments ;
- en recherches d’indice par la police, etc.
Les causes d’une panne ou d’une détérioration d’un géoradar
Un géoradar doit être utilisé minutieusement et avec professionnalisme. Cela signifie qu’une personne qui n’est pas formée pour le maîtriser n’a pas le droit de s’en servir. Effectivement, il est important de connaître les éventuelles causes d’une panne d’un radar de sol :
- un appareil qui ne correspond pas au secteur d’activité auquel il est prescrit ;
- l’utilisation anarchique du dispositif accélérant sa détérioration ;
- le remplacement du radar par un autre ;
- un opérateur qui ne maîtrise pas les précautions à prendre, le fonctionnement et le mode d’emploi du matériel, etc.